Le financement est l'opération consistant à mobiliser la monnaie nécessaire à la réalisation des activités économiques.

L'autofinancement correspond à la situation dans laquelle se trouvent certains agents économiques : ils disposent déjà de la monnaie nécessaire à la réalisation de leurs activités économiques.

Un besoin de financement apparaît lorsque certains agents économiques ne disposent pas des sommes nécessaires à la réalisation de leurs activités économiques.

Une capacité de financement apparaît lorsque certains agents économiques disposent de plus de monnaie qu'ils n'en ont besoin pour réaliser leurs activités économiques.

Les agents économiques à capacité de financement peuvent répondre aux besoins de financement d'autres agents :

• en déposant leur épargne auprès d'une banque. Celle-ci pourra prêter ces fonds (crédit bancaire) ;
• en plaçant leur épargne sur les marchés financiers (achat de titres : actions, obligations, bons du Trésor,...).

Le taux d'intérêt est le prix de la mise à disposition de moyens de financement aux agents à besoin de financement.

Le niveau du taux d'intérêt dépend :

• du risque de non remboursement ;
• de la durée de l'emprunt ;
• du renoncement à la liquidité.

Le taux d'intérêt nominal est celui qui est inscrit sur le contrat de prêt.

Le taux d'intérêt réel est le résultat d'un calcul :

• en première approximation, on le calcule de la façon suvante : taux d'intérêt réel = taux d'intérêt nominal - taux d'inflation ;
• plus précisemment : taux d'intérêt nominal / taux d'inflation.

Le marché des fonds prêtables est celui où se rencontrent l'offre de capitaux correspondant aux capacités de financement et la demande de capitaux correspondant aux besoins de financement.

Le prix sur le marché des fonds prêtables correspond au taux d'intérêt réel.

Lorsque le prix des fonds prêtables augmente, la demande ce ceux-ci se réduit.

Lorque le prix des fonds prêtables augmente, l'offre de ceux-ci s'accroît.

Un impôt sur l'épargne incite les agents économiques à consommer plus. La courbe d'offre de fonds prêtables se déplace donc vers la gauche. Elle coupera (ceteris paribus) la demande de fonds prêtables en un nouveau point d'équilibre caractérisé par un prix (le taux d'intérêt réel) plus élevé et des quantités échangées plus faibles.

Un crédit d'impôt sur l'investissement incite à augmenter la demande d'investissement et donc la demande de fonds prêtables pour ce faire. La courbe de demande se déplace alors vers la droite. Elle coupera (ceteris paribus) l'offre de fonds prêtablesen un nouveau point d'équilibre caractérisé par un prix (le taux d'intérêt réel) plus élevé et des quantités échangées plus importantes.