La croissance économique correspond à la l'augmentation de la quantité de richesses produites sur une longue période.

On mesure la croissance économique grâce au taux de croissance du PIB en volume.

La production marchande est la production destinée à être vendue.

On mesure la valeur de la production marchande grâce au chiffre d'affaires (prix de vente unitaire x quantités vendues) ± la variation des stocks.

La production non marchande est une production distribuée gratuitement ou vendue à un prix inférieur à 50 % de son coût de production.

On mesure la valeur de la production non marchande grâce au coût des facteurs de production utilisés pour la réaliser.

La VAB marchande et non marchande est la valeur de la production marchande et non marchande moins la valeur des consommations intermédiaires utilisées pour les réaliser.

Le PIB est égal à la somme des VAB marchandes et non marchandes.

Les deux grands facteurs de production sont le capital et le travail.

Une croissance extensive est une augmentation de la production engendrée par une augmentation des quantités de facteurs de production.

La loi des rendements décroissants correspond à la situation dans laquelle l'augmentation de la production est inférieure à l'augmentation des facteurs de production.

Si l'on ne cesse d'augmenter les quantités de facteurs de production et que la production augmente de moins en moins vite, alors il arrivera un moment où malgré l'augmentation des quantités de facteurs, la production n'augmente plus. On est arrivé dans un état stationnaire de l'activité.

Dans l'histoire économique depuis la fin du XVIII^ème siècle, la production a augmenté plus vite que les facteurs de production. La loi des rendements décroissants n'a pas globalement été constatée, cet état stationnaire ne s'est donc pas produit.

Dans les années 1950 aux États-Unis, Robert Solow décompose les contributions à la croissance économique de chacun des deux facteurs de production que sont le capital et le travail. La somme de la contribution à la croissance de ces deux facteurs n'explique pas toute la croissance constatée. C'est cette partie de la croissance qui ne s'explique pas par l'augmentation des facteurs de production que Robert Solow nomme résidu.

On attribuera ce résidu au progrès technique mesuré par la productivité globale des facteurs (PGF) : rapport entre la production et la somme des quantités de capital et de travail utilisées pour la réaliser.

La croissance intensive est une croissance qui s'explique principalement par les gains de productivité.

Si la PGF est définie comme le rapport entre la production et la somme des quantités de capital et de travail utilisées pour la réaliser, le rapport inverse, (capital + travail) / production, correspond à la notion de coûts de production unitaires.
Une augmentation de la PGF se traduit donc par une diminution des coûts de production unitaires.

Les gains de productivité permettent :

• de réduire les prix de vente ;
• d'augmenter les salaires ;
• d'augmenter les profits.

On peut mixer ces trois possibilités.

Les gains de productivité peuvent stimuler la croissance économique par de multiples canaux.

• La baisse des prix de vente améliore la compétitivité extérieure des entreprises. On peut donc en attendre une augmentation des exportations et une réduction des importations. Cela permet une augmentation de la demande adressée aux entreprises situées sur le territoire national qui stimulera la production.
• La hausse des salaires accroît le pouvoir d'achat des ménages (renforcé par la baisse des prix de vente). La consommation finale s'accroît donc, augmentant la demande et stimulant également la production.
• La hausse des profits permettra d'augmenter les investissements des entreprises. La demande s'accroît donc encore, ainsi que la production.
• L'augmentation des salaires et des profits améliore les recettes fiscales et sociales des administrations publiques. Les dépenses publiques pourront donc s'accroître, stimulant de nouveau la demande et la production.
• L'augmentation de la production stimule l'emploi et de nouveau les salaires, renforçant les effets initiaux signalés précédemment (cercle vertueux).
• L'augmentation de la production favorise les économies d'échelle. Des gains de productivité en découlent, générant un nouveau cercle vertueux).

Dans ces conditions, ces cercles vertueux permettent l'auto-entretien de la croissance économique.