L'économie réelle désigne les activités qui concernent les biens et les services.

Les principaux descripteurs de l'économie réelle sont :

• le PIB et son taux de croissance ainsi que la consommation finale et l'épargne qui dépendent de ces revenus ;
• le chômage (niveau, taux, durée) ;
• les échanges extérieurs mesurés notamment par le taux de couverture et le taux d'ouverture.

Le collatéral des crédits « call loans » dans les années 1920 aux USA était constitué des actions achetées grâce à ces crédits.

Le collatéral des crédits « subprimes » dans les années 2000 aux USA était constitué des biens immobiliers que ces crédits permettaient d'acheter.

Une vente forcée d'actif correspond à la situation dans laquelle un emprunteur est obligé de vendre son actif pour rembourser ses emprunts.

Les banques peuvent améliorer leur solvabilité en vendant les créances qu'elles détiennent, notamment en titrisant des créances peu sûres (actif de leur bilan). Elles peuvent également réduire les crédits qu'elles accordent (passif de leur bilan).

Les banques peuvent accorder des crédits

• à l'investissement ;
• à la consommation ;
• de trésorerie.

Les conséquences sur l'économie réelle de la réduction de ces différents types de crédits sont :

• de réduire les investissements productifs et donc de pénaliser la croissance économique (crédits à l'investissement) ;
• de bloquer la consommation finale principal moteur de la croissance économique (crédits à la consommation) ;
• de conduire les entreprises les plus fragiles à la faillite en leur refusant les crédits de trésorerie leur permettant de faire face à leurs dépenses immédiates.

Un effet de richesse négatif correspond à une situation dans laquelle la valeur du patrimoine d'un agent économique (sa richesse) se réduit, l'incitant à la restaurer en épargnant plus, ce qui, à revenu constant ne peut que se traduire par une baisse de sa consommation.