L’égalité peut être considérée comme un principe général selon lequel, au sein d’une société, les individus doivent être traités de la même façon. Pour le Philosophe Alexis de Tocqueville la notion d’égalité est centrale puisque la recherche d’égalité est le moteur du changement social dans les sociétés démocratiques.

i)Egalité des droits : garantir à tous un même ensemble de droits et de devoirs, ii) égalité des chances : garantir à tous les mêmes chances d’accès aux positions sociales, iii) égalité des situations : garantir l’accès effectif de tous aux biens et aux positions sociales (égalité dans les faits, égalité réelle).

Les politiques de discrimination positive s’inscrivent dans le cadre de l’égalité des chances mais conduisent à renoncer à l’égalité des droits puisque certains bénéficient d’avantages.

La justice sociale est une notion difficile à définir car elle ne fait pas consensus. En effet, c’est un concept qui a une dimension subjective, qui dépend des sociétés et qui est en recomposition perpétuelle.

L’égalitarisme strict.

L’égalitarisme libéral comme conception de la justice sociale se caractérise par des libertés fondamentales pour tous (liberté d’expression, d’association, etc.) et par le fait que les inégalités sont justes si i) les positions sociales sont ouvertes à tous (égalité des chances), ii) les inégalités profitent aux plus défavorisés (principe de différence).

Cette conception de la justice sociale insiste sur la possibilité pour les individus d’agir librement, sur l’égalité de tous devant la loi et sur le fait que le fonctionnement des marchés assure la justice sociale.

L’utilitarisme.

Egalité des droits -> libertarisme ; Egalité des chances -> égalitarisme libéral ; Egalité des situations-> égalitarisme strict