Le climat est un bien commun car c’est un bien non excluable et rival.

Les négociations internationales sur le climat n'aboutissent pas toujours sur un accord. Ce fut par exemple le cas lors dusommet de Copenhague en 2009 (COP 15).

Les deux contraintes auxquelles fait face l’action publique internationale pour la préservation de l’environnement sont :

1. les stratégies de passager clandestin ;
2. les inégalités entre pays.

Un agent se comporte en passager clandestin s’il bénéficie d'une situation favorable sans avoir à en payer le prix. Dans le domaine climatique, la stratégie de passager clandestin correspond donc à la situation d'un État qui refuse de signer les accords en faveur de la lutte contre le changement climatique mais qui bénéficiera des efforts faits par les autres pays pour dépolluer.

Les deux raisons pour lesquelles un pays peut être incité à se comporter en passager clandestin sont :

1. les coûts de la dépollution sont individuels alors que les avantages sont collectifs ;
2. les coûts de la dépollution sont immédiats alors que les avantages se font ressentir à moyen-long terme.

L’action publique internationale est contrainte par les inégalités de développement car les pays en développement ont historiquement moins contribué au réchauffement climatique et peuvent souhaiter privilégier leur développement économique.

Le fait que les pays soient inégalement touchés par le dérèglement climatique renforce les stratégies de passager clandestin si les plus gros pollueurs sont moins touchés par les conséquences du dérèglement climatique.