La croisance économique s'explique par :

• l'augmentation des quantités de capital ;
• l'augmentation des quantités de travail ;
• les gains de productivité globale des facteurs.

On attribue les gains de PGF au progrès technique.

Le progrès technique correspond :

• aux progrès des technologies ;
• à une meilleure efficacité dans l'utilisation des facteurs de production ;
• à une meilleure organisation de la production.

Le progrès technique n'est pas soumis à la loi des rendements décroissants car il s'agit d'un bien collectif, c'est à dire un bien non excluable et non rival.
L'accumulation de ce progrès technique ne coûte donc quasiment rien et permet d'accroître la production. Celle-ci augmentera donc plus vite que l'augmentation des coûts liés à cette augmentation du progrès technique. Les rendements sont donc croissants.

Des économistes comme Robert Solow considéraient que la croissance économique était exogène car elle est essentiellement due au progrès technique lié aux progrès scientifiques qui, a priori, dépendent de l'avancement des connaissances et non pas de variables économiques. La croissance économique s'explique donc par un phénomène essentiellement étranger à l'économie.

Dans les années 1980, des économistes américains vont expliquer que la croissance économique est liée à des phénomènes typiquement économiques, notamment à des investissements en capital humain, en capital physique, en capital public et en capital technologique. Le progrès technique n'est donc pas lié au hasard des découvertes scientifiques, mais à des investissements dans la recherche fondamentale, à des innovations fruits d'investissements en recherche et développement.

La croissance est auto-entretenue car elle permet de financer de nouveaux efforts d'investissement stimulant le progrès technique et donc source de croissance économique.

Une innovation est une application industrielle et commerciale d'une invention ou d'une découverte.

Joseph Schumpeter distinguait cinq types d'innovations :

• les nouveaux biens ;
• les nouvelles méthodes de production ;
• les nouveaux débouchés ;
• les nouvelles matières premières ;
• les nouvelles organisations.

D'autres typologies des innovations existent. Par exemple, il est possible de distinguer :

• les innovations de produits ;
• les innovations de procédés ;
• les innovations organisationnelles ;
• les innovations de commercialisation.

Pour Joseph Schumpeter, les innovations se produisent en grappes. Elles créent de nouvelles activités plus productives qui ont tendance à faire disparaître certaines activités plus anciennes qui avaient épuisé leurs gains de productivité.