La mobilité ascendante traduit le passage d’une position sociale à une autre jugée supérieure. Il s’agit donc d'une mobilité verticale : on peut aussi parler de promotion sociale.

L’étude de la mobilité de ces deux groupes socioprofessionnels est difficile car il s’agit de GSP hétérogènes c’est-à-dire qu’il y a une assez forte hétérogénéité à l’intérieur même de ces groupes. Le fils d’agriculteur qui devient employé est-il en situation de mobilité ascendante comme il peut être tentant de le penser ? La mobilité ne sera pas la même entre celui dont le père est viticulteur sur un vignoble prestigieux puisqu’il s’agira plutôt de déclassement et celui dont le père est un petit paysan se dégageant de maigres revenus, dans ce cas il s’agira bel et bien d’une trajectoire sociale ascendante.

Un déclassement correspond à une mobilité verticale descendante qui traduit un changement de position sociale d’une position à une autre jugée inférieure.

Dans une table de mobilité on peut trouver des situations de reproduction sur la diagonale (celle qui part du coin en haut à gauche) et la mobilité s’observe de part et d’autre de cette diagonale de la reproduction.

L’analyse de la mobilité sociale des hommes révèle 3 caractéristiques : la reproduction sociale est assez forte, les trajectoires sociales sont plus souvent ascendantes que descendantes et finalement on remarque que les trajectoires sociales entre 2 générations successives sont plutôt courtes.

On retrouve les mêmes caractéristiques que pour les hommes : assez forte reproduction, mobilité ascendante supérieure à la mobilité descendante, trajectoires sociales courtes.

On remarque que la mobilité sociale est souvent descendante par rapport à leurs pères : c’est particulièrement le cas pour les filles devenues employées qui avaient un père cadre ou profession intermédiaire.

Cela peut s’expliquer par le fait que le niveau socioprofessionnel des pères est supérieur à celui des mères pour les générations concernées.